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La deuxième dame des États-Unis, Usha Vance, prévoit un voyage au Groenland, territoire autonome et riche en minéraux du Danemark, dont le président Donald Trump a suggéré que son pays prennent le contrôle.

Selon son bureau, Mme Vance partira jeudi et reviendra samedi. Elle et l'un de ses trois enfants feront partie d'une délégation américaine qui «visitera des sites historiques, découvrira le patrimoine groenlandais et assistera à l'Avannaata Qimussersu, la course nationale de chiens de traîneau du Groenland».

La course, qui réunit environ 37 mushers et 444 chiens, offre ce que le bureau de Mme Vance décrit comme une «remarquable démonstration de vitesse, d'habileté et d'esprit d'équipe». Le communiqué précise que Mme Vance et la délégation «sont ravies d'assister à cette course monumentale et de célébrer la culture et l'unité groenlandaises».

Des médias groenlandais et danois ont rapporté que, lors de son voyage cette semaine, Mme Vance serait accompagnée de Mike Waltz, conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump. La Maison-Blanche et le Conseil de sécurité nationale n'ont pas immédiatement répondu aux demandes de réaction.

Au cours de sa première présidence, Donald Trump avait songé à acquérir la plus vaste île terrestre du globe, bien que Copenhague, un partenaire OTAN, ait clairement indiqué ne pas être en vente.

Depuis sa reconduction à la Maison-Blanche, le président américain a maintes fois souligné que les États-Unis chercheraient à prendre le dessus sur le Groënland, tout en déclarant appuyer cette vision par des motifs liés à la sûreté nationale, plutôt qu'en vue d'une expansion territoriale américaine.

« Je crois que nous allons y arriver », avait déclaré Donald Trump concernant le Groenland quelques jours après la prise de fonction pour un deuxième mandat, le 20 janvier. Les Américains possèdent une base militaire sur cette île, et le fils du président, Donald Trump Jr., a visité ce lieu en janvier.

À une récente rencontre au Bureau ovale avec le Secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte, Donald Trump a déclaré que «le Danemark est très éloigné» du Groënland et s’est interrogé sur le fait que cette nation puisse toujours prétendre à ce territoire, qui constitue la plus vaste île terrestre appartenant à sa monarchie.

«Il y a environ 200 ans, un navire est arrivé ici. Ils affirment posséder certains droits, a dit M. Trump. Je ne suis pas certain que cela soit exact. En réalité, je doute fort de cette affirmation.»

Les cinq formations politiques représentées au Parlement groenlandais ont diffusé la semaine passée un communiqué conjoint réfutant les commentaires tenus par Donald Trump. Il est important de noter que le Danemark a affirmé le droit du Groenland d’acquérir son indépendance lorsqu’il le décidera.

Au-delà de son intérêt pour le Groenland, le président américain a refusé d'exclure une intervention militaire au Panama pour reprendre le canal de Panama, a soutenu que le Canada devrait être le 51e État américain et a suggéré que les intérêts américains pourraient prendre le contrôle de la bande de Gaza, déchirée par la guerre, à Israël et la réaménager en une station balnéaire de type «Riviera».

Will Weissert, l'Associated Press

 
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